1. Origine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                               

 

                                                                                                                                      Andrew Taylor STILL

                                                                                                                                             (1828- 1917)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            Andrew Taylor STILL est né le 6 Août 1828, en Virginie aux états unis d’Amérique.

            Fils de médecin, il apprend dès son plus jeune âge à assister son père jusqu’à s’engager dans la guerre de sécession en 1861.

 

            C’est en 1864, se sentant inutile alors qu’il vient de perdre 3 de ses enfants de la méningite, il décide de délaisser la médecine traditionnelle et d’étudier plus en détail l’anatomie du corps humain.

 

            Une évidence s’impose à lui; le corps possède en lui- même tous les éléments nécessaires à son bon fonctionnement et sa défense contre les agents extérieurs, responsables de la plupart des maladies  « seule la parfaite connaissance du normal par l’anatomie et la physiologie vivante permet de déceler et de réparer l’anormal par des manœuvres dites réductrices ostéopathiques». La physiologie devient capitale à ses yeux : rôle des fascias, ces enveloppes fibreuses qui entourent chaque cellule du corps créant un réseau dense de communications d’un bout à l’autre du corps et réalisant l’unité du corps.

 

            Au bout de 10 années de recherches et de nombreux succès médicaux sur la dysenterie, l’asthme…, le 22 juin 1874 il décide de créer son courant médical : L’OSTEOPATHIE.

 

           En 1892, il ouvre à Kirksville une première école « l’Américan school of osteopathy ».

 

           A. T. Still décèdera en 1917.

 

 

 

 

 

 

 

L’Ostéopathie en France : Un des premiers propagateurs de l’ostéopathie est Le Dr Robert LAVEZARRI (1866-1977).  Originaire de Nice, il a été formé par une ostéopathe américaine, le Dr Florence GAIR, élève de Still, et s’est installé à Paris en 1936.

            En 1950, il fonde avec quelques confrères passionnés la  Société française d’Ostéopathie qui existe toujours.

 

Robert MAIGNE « Le syndrome cellulo-téno-myalgique vertébral segmentaire ». Il crée le premier enseignement universitaire de thérapeutique manuelle en 1971 à l'hôtel-Dieu de Paris. 1997, création d'un diplôme interuniversitaire de médecine manuelle ostéopathique.

 

 

 

 

 

 

   2. Législation :

 

• 4 Mars 2002, la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé crée le titre d'ostéopathe.

•  25 Mars 2007, les décrets d'application qui encadrent cette nouvelle profession sont parus. Ils définissent les actes ostéopathiques autorisés ainsi que la formation pédagogique minimum nécessaire à l'obtention du diplôme en ostéopathie (D.O.).

 

 

 

 

 

   3. Qui peut se dire ostéopathe aujourd’hui?

 

• les ostéopathes de formation initiale.

• les kinésithérapeutes formés à l’ostéopathie.

• les médecins formés à l’ostéopathie.

• toute personne ayant pu justifier auprès des DRASS d’une formation complète à l’ostéopathie.

• toute personne ayant suivi un cursus complet de formation à l’ostéopathie et ayant satisfait aux examens de fin d’études ostéopathiques.

 

 

 

 

 

 

   4. Principes de l’ostéopathie

 

L’ostéopathie est fondée sur quatre grands principes :

• Le corps est un tout (unité du corps) :   Le corps est un tout dont tous les éléments sont physiquement reliés et on ne peut en considérer qu’une seule partie à la fois. Lorsqu’un déséquilibre s’installe, il entraîne avec lui les structures voisines et des mécanismes de compensation s’installent formant une chaîne lésionnelle qui pourra occasionner des symptômes à distance du trouble initial.

• La structure gouverne la fonction :  Les diverses fonctions physiologiques sont en étroite interdépendance avec la structure du système biomécanique.  Ainsi, les restrictions de mobilité au sein des tissus vont contrarier le bon fonctionnement d’un organe et vice versa.

•  Le corps et son pouvoir d’auto guérison :  Le corps a une tendance naturelle à s'auto défendre et s'auto réguler. L’autodéfense : grâce au système immunitaire permet de se défendre contre les agents pathogènes. L’autorégulation : permet de garder ses constantes vitales dans n’importe quelle situation, comme par exemple se mettre à trembler lorsqu’il fait froid produit un appel sanguin musculaire qui réchauffe.

•  La règle de l’artère est absolue : Là où la circulation sanguine s’effectue normalement, la maladie ne peut se développer car notre sang véhicule et transporte tous les éléments nécessaires pour assurer l’immunité naturelle et lutter contre les maladies.